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    La fontaine Sévigné

    C’est sur l’ancienne place de l’horloge qu’a été édifiée, en 1840, la première fontaine publique sur laquelle devait être érigée, en 1857, la statue à l’effigie de la marquise de Sévigné.

     


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  • joyeux noel a vous tous merci pour vos commentaire

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    Le Papé

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    j ai adore ce poeme


    Il se tenait assis tout au bout de la table
    Et nous impatientait souvent par sa lenteur.
    On le voyait si vieux, si courbé, pitoyable,
    Que l’amour peut à peu cédait à la rancœur.
    Je le suivais partout ! c’était là, dans ma tête !
    Il me suivait des yeux lorsque je travaillais,
    Proposait de m’aider, maladroit, l’air tout bête !
    Il gênait nos projets, notre vie, le papé !
    Au bout de quelques temps, prétextant les vacances,
    Je le menais plus haut, au flanc du Luberon
    « Tu seras bien là-bas. Tu verras la Durance
    Du haut de la terrasse de la grande maison.
    Ces maisons-là, papé, sont faites pour les vieux.
    Regarde comme ils semblent bien, ils ont l’air très heureux ! »
    « Comme tu veux, petite, si c’est pour ton bien-être.
    Monte de temps en temps, le dimanche peut être ? »
    Je l’ai laissé tout seul, vivement, pas très fière.
    L’air était encore chaud, pourtant je frissonnais,
    Et le chant des oiseaux voletant sur le lierre
    Me disait doucement : « Qu’as-tu fait du papé ? »
    Les jours se succédaient, je cherchais la quiétude
    Le travail me prenait, j’essayais d’oublier,
    De noyer mes regrets au fil des habitudes,
    Les souvenirs d’antan rappelaient le papé.
    Même dans le mistral qui rasait la garrigue
    Pour venir s’écraser au butoir de la digue
    J’entendais cette voix qui ne cessait jamais
    De dire à mon oreille : « qu’as-tu fait du papé ? »
    Chaque brin de lavande, de thym, de romarin,
    Me reprochait sans fin l’absence de l’aïeul.
    Le murmure des sources dans le petit matin
    Chantait sur mon cœur lourd des cantiques de deuil.
    Le remord lentement s’installait dans ma vie.
    Je revenais m’asseoir ou il s’était assis,
    Sur le banc de vieux bois, près du puits, sous le chêne,
    Et je laissais errer mes pensées sur la plaine.
    Alors, je l’ai revu, avant, lorsqu’il marchait
    Jusqu ‘au seuil de l’école, pour venir me chercher.
    Je sautais dans ses bras, je l’embrassais, tout doux,
    Et nichais tendrement ma tête sur son cou.
    Il me portait un peu, puis, ma main dans sa main,
    Il ajustait son pas pour bien suivre le mien.
    Il m’expliquait les bois, les cabris, les moutons,
    Les abeilles dorées et les beaux papillons.
    Il cueillait aux buissons des réserves de mûres
    Et m’offrait les plus grosses comme un présent de choix.
    Il riait bruyamment en voyant ma figure
    Barbouillée des reliefs de ce festin de roi.
    Le soir près de mon lit, il venait me bercer
    De chansons provençales, d’histoires de bergers.
    Je m’endormais heureuse de sa chaude présence,
    Pleine de rêverie, d’amour, de confiance.
    Au long des souvenirs, mon cœur plein de pitié
    A trouvé le repos. J’ai repris le sentier
    Pour revenir tout droit à la grande maison.
    Retrouver le papé, lui demander pardon.
    J’ai pris tout simplement sa main, sans rien lui dire.
    Une larme brillait au milieu du sourire.
    Et c’est moi, cette fois, tout au long du chemin
    Qui ajustais mon pas, pour bien suivre le sien.
    Un papé c’est précieux, c’est tant de souvenirs !
    Si vous en avez un, jusqu’au bout de vos jours,
    Gardez-le près de vous. Quand il devra mourir,
    Vous fermerez ses yeux dans un geste d’amour.
    Aujourd’hui, par hasard, si le chant des cigales
    Me pose la question tant de fois redoutée,
    Je peux, le cœur tranquille, en digne Provençale
    Répondre fièrement : « il est là, le papé »


    Yolande VERCASSON

     

     


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    bonne fete de noel


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     fontaine au centre ville d aigue morte

    A SAINT LOUIS

     

    La ville d'Aigues-Mortes
    voulant perpétuer
    le plus glorieux souvenir
    de ses annales
    a élevé cette statue
    dans le lieu
    témoin de l'embarquement
    de ce héros chrétien
    pour la VI et VIII croisade.

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    aigue-morte-036.JPG

    une autre fontaines modeste mes connue boude par les touristes qui ce bouscule sur celle de st louis en centre-ville

    cette fontaine celebre l arrive de l eau potable a aigue morte le 12 avril 1896

     


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    Mon Ardèche jolie" - Marc Michel (Refrain)
    Mon Ardèche jolie,
    Oui je veux te chanter,
    Te chanter toute entière,
    Chez toi on est si bien,
    Tu gardes le secret,
    De cette joie de vivre,
    De ces coins de bonheur,
    Où tout n'est que douceur.

    Depuis le vert plateau,
    Jusqu'au bas Vivarais,
    De ces tendres vallées,
    Où règne le châtaignier,
    De tes beaux champs de vignes,
    Jusqu'aux grandes forêts,
    L'harmonie est partout,
    Des plaines aux sommets.

    Refrain

    Si c'est vrai que chez nous,
    Le soleil est radieux,
    Ce ciel d 'un bleu si pur,
    Qu'il fait des envieux,
    De nos belles rivières,
    Jusqu'à nos genêts d 'or,
    Dans ce très beau décor,
    Nous voulons vivre encore.

    Refrain

    Si nos anciens chez nous,
    Ont beaucoup travaillé,
    Sans ménager leur peine,
    Pour te rendre si belle,
    Leurs enfants que nous sommes,
    Savent apprécier,
    Oui mon vieil ardéchois,
    Il faut pas t'oublier.

    Refrain

    A nous tous maintenant,
    De savoir protéger,
    Ce petit coin de France,
    Qui a su nous aimer,
    Quand arrive le printemps,
    Sachons imaginer,
    Qu'on est très bien chez nous,
    Loin des grandes cités.

    Refrain.

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  • Ardéchois mon Ami

     

    Ardéchois mon ami que l'on dit coeur fidèle

    Retourne toi un peu où est-il ton pays

    Ce petit coin de terre qui un jour t'a vu naître

    Là où tes vieux parents t'ont fait aimer la vie

    Ce n'était pas pour l'aventure

    Que tu quittas ton beau pays

    Mais pour ton coeur une blessure

    Mais il faut bien gagner sa vie

    Les années passent toutes semblables

    Ce jour pareil au lendemain situation presque enviable

    Quand côté travail tout va bien

    Ardéchois mon ami que l'on dit coeur fidèle

    Retourne toi un peu où est-il ton pays

    Ce petit coin de terre qui un jour t'a vu naître

    Là où tes vieux parents t'ont fait aimer la vie

    Là où tu es oui rien ne manque

    Grand magasin sorties ciné

    Quelquefois même une bonne planque

    Et un appartement douillet

    Oui mais voilà souvent tu penses

    Où sont-ils donc ses jolis monts

    Les jolis prés de ton enfance

    Le doux parfum des fenaisons

    Ardéchois mon ami que l'on dit coeur fidèle

    Retourne toi un peu où est-il ton pays

    Ce petit coin de terre qui un jour t'a vu naître

    Là où tes vieux parents t'ont fait aimer la vie

    Tu es si loin de ton enfance

    Et ces souvenirs confondus

    Ces chers moments toujours vivaces

    Sans qui n'a jamais révolu

    Car le bonheur est une chose

    Bien difficile à définir

    Si sur le seul confort qu'on se repose

    Alors ton pays va mourir

    Ardéchois mon ami que l'on dit coeur fidèle

    Retourne-toi un peu où est-il ton pays

    Ce petit coin de terre qui un jour t'a vu naître

    Là où tes vieux parents t'ont fait aimer la vie


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