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    Pour la carte de France ce Dimanche

    CHEZ CANELLE
     
         Boucieu le Roi
     
    Au XIIIème siècle les rois de France cherchent à affirmer leur suzeraineté dans le Vivarais Septentrional et pour cela, s'efforcent d'obtenir le soutien des petits seigneurs locaux. Le 7 novembre 1291, Gérenton, seigneur de St Romain Valmordane, fait hommage à Philippe le Bel de son château de St Romain moyennant le montant d'une année de revenus de tous ses biens compris dans cet hommage. Par ce même contrat (paréage), Gérenton vend à Philippe le Bel un terrain «suffisant et convenable» pour la construction d'une ville qui sera le siège d'une Cour Royale de Justice (balliage) pour tout le Haut Vivarais. En 1294 Philippe le Bel octroie à la «villa nova de Boceio» une charte de franchise par laquelle ses habitants sont exempts de tous les impôts d'alors (péage-taille) sauf la gabelle (impôt sur le sel) milice etc... Cette situation privilégiée doit accroître l'augmentation de la population. En 1368 le bourg comptera jusqu'à 11 notaires royaux
     
    Mais pendant la guerre de cent ans (XIV, XVème siècle) des bandes armées pillent la région; c'est pourquoi décision est prise de fortifier la butte de Boucieu. Une partie de la ville basse sera démolie et reconstruite plus haut suivant un plan bien défini pour servir de remparts.
     
    Quand la guerre de cent ans se termine, aux alentours de 1446, le calme revenu, une période de reconstruction commence. Les habitants trop à l'étroit dans ces maisons conçues la plupart comme des abris sommaires, redescendent au pied de la butte pour bâtir la ville de Boucieu, telle que nous la voyons aujourd'hui, presque intacte.
     
    Départ gare de Boucieu jusqu’à la gare de Troye et retour en autorail ( lequel tracte les voitures vides )
    - le parcours fait
                                    12 km en descente régulière

     

     

     
    - Durée moyenne du trajet 1h15 env; en tout l’excursion fera 2h à 2h30

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    Le brouillard a tout mis

    Dans son sac de coton ;

    Le brouillard a tout pris

    Autour de ma maison

    Plus de fleurs au jardin,

    Plus d'arbres dans l'allée ;

    La serre des voisins

    Semble s'être envolée.

    Et je ne sais vraiment

    Où peut s'être posé

    Le moineau que j'entends

    Si tristement crier.

    Maurice Carême

     


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  •  Découverte de l'Ardèche à travers deux villages: Vogüé où le château a joué un rôle historique et où la mobilisation des habitants a permis de sauvegarder l'école et la ligne de chemin de fer de la micheline.
    A Péreyres, la myrtille joue un rôle économique incontestable même s'il est de plus en plus difficile d'en vivre.
     
     

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  •  au sommet du monde

    L’histoire de la montgolfière se conjugue avec celle des frères Montgolfier. C’était il y a plus de 200 ans, à Annonay.

    Etienne et Joseph de Montgolfier

    Les montgolfières ont vu le jour grâce à deux des 16 enfants des époux Montgolfier. Joseph naît en 1740, Etienne voit le jour cinq ans plus tard. Ils ne reprennent pas l’activité de papetier du père, Pierre, qui se transmet de père en fils.

    Joseph a très tôt la tête dans les airs. Avec du papier sorti de l’usine familiale, il confectionne une enveloppe emplie de vapeur... qui retombe aussitôt, détrempée. Etienne, de son côté, joue à l’apprenti alchimiste. Il brûle de l’acide sulfurique avec de la limaille de fer pour faire s’élever un sorte de sac. C’est un échec. En novembre 1782, Joseph interpelle son frère : « prépare promptement des provisions de taffetas, de cordages, et tu verras l’une des choses les plus étonnantes du monde ! ». Contre toute attente, il fait monter à une trentaine de mètres une espèce de grand sac en papier avec pour tout combustible de la paille mouillée et de la laine hachée. Un appareil en toile d’emballage doublée d’une feuille de papier voit le jour. Il s’appellera « Diostatique », ou « aérostatique ». L’enveloppe tient grâce à quelques fuseaux maintenus à l’aide d’environ 2 000 boutonnières. Un appareil de 12 mètres de diamètres. Après quelques essais, le grand jour est fixé pour le 4 juin 1783, jour où les membres des états particuliers du Vivarais se réunissent à Annonay.

     

    Doc : Troisième voyage (...), 137.9 ko, 107x150

    Troisième voyage aérien de Joseph de Montgolfier

     

    L’envol historique du 4 juin 1783

    Ce jour là, l’assemblée réunie place des Cordeliers observe avec attention une sorte de baudruche écrasée, reliée par des cordes à des piquets de bois. La combustion de la paille et de la laine grossie l’enveloppe à vu d’œil, ce qui angoisse certains spectateurs. Au bout de quelques instants, les hommes ne peuvent plus retenir l’énorme engin. L’ordre est lancé « Lâchez tout ! ». La montgolfière s’envole et disparaît presque totalement à l’horizon. Elle atteint environ 2000 mètres d’altitude, dérive puis redescend. L’engin atterrit quelques minutes après au milieu des vignes. Les Annonéens s’empressent de le récupérer.

     

    Doc : Le vol du 19 septembre, 6 ko, 150x104

    Le vol du 19 septembre 1983

     

     

    Cette expérience concluante poursuit sa route jusqu’à Paris, où l’on ne parle plus que de cet évènement. Dans la foulée de leur prestation, les frères Montgolfier réalisent le premier vol habité le 19 septembre 1783, avec un mouton, un coq et un canard, dans les jardins de Versailles devant le roi Louis XVI. Après un vol de 480 mètres, le ballon chute. Les animaux, sauf le coq, survivent à l’aventure et deviennent des héros.

    La montgolfière à la conquête du monde

    Le 19 octobre 1783 a lieu le premier vol humain, avec à bord de la nacelle Jean-Baptiste Réveillon, Giroud de Vilette et Jean-François Pilâtre de Rozier. Ce dernier perd la vie quelques temps plus tard à bord de sa Rozière, un ballon à gaz enfermé dans une enveloppe de montgolfière.

     

    Doc : Le 7 janvier 1785,, 7 ko, 91x150

    Le 7 janvier 1785, Jean-Pierre Blanchard réussit la traversée de la Manche avec le Dr. Jeffries en ballon à gaz

     

     

    Après ses premiers succès, la montgolfière subit la concurrence des charlières, les ballons à gaz, un procédé mis au point en 1783 par le physicien Jacques Charles. Contrairement à la montgolfière dont l’enveloppe est gonflée d’air chaud, ces ballons contiennent en général de l’hydrogène ou de l’hélium, un gaz moins dense que l’air. Le gaz d’éclairage bon marché supplante bientôt l’hydrogène, coûteux et difficile à préparer. Les montgolfières sont jugées plus dangereuses car facilement inflammables lors de l’alimentation du foyer. A l’époque, la plupart du temps, elles n’étaient pas équipées de foyers. Gonflées à bloc au sol, elles s’élevaient ensuite pour des vols d’une dizaine de minutes.

    La montgolfière connait un regain d’intérêt à la fin des années 50. L’enveloppe utilisée se compose dorénavant de nylon. Le carburant est constitué de propane, un gaz de pétrole liquéfié. Les premières montgolfières modernisées volent aux États-Unis. Ainsi, chaque année depuis 1972 au mois d’octobre, la Mecque de la montgolfière, le Balloon Fiesta, se tient dans la ville d’Albuquerque aux Etats-Unis. Le premier tour du monde en ballon sans escale est réalisé en mars 1999. Le suisse Bertrand Piccard et le britannique Brian Jones, partis le 1er mars de Château-d’Œx en Suisse, atterrissent le 21 mars au sud-ouest du Caire dans le désert égyptien, après avoir parcouru 46 759 km à bord du Breitling Orbiter 3.


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    Pour la carte de France de ce Dimanche et Bonne Vacances a Tous ET Toutes
     
     
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    Construit sur les restes d’une ferme forte du XIVème siècle, le château a été progressivement amélioré par la famille BOLLIOUD qui l’a acquis en
    Sans modifications extérieures notables depuis 1770, c’est principalement sous l’impul-sion de Pierre Marie Christophe BOLLIOUD (1735—1826), ancêtre de la propriétaire d’aujourd’hui, que l’ensemble a pris son allure actuelle avec en particulier la création de jardins en terrasses ouvrant sur le panorama des Alpes
    C’est pendant cette période dite « des lumières » et les archives abondantes de la maison en attestent, que Brogieux a été impliqué dans toutes les idées et les découvertes qui ont traversé cette époque. On peut citer l’action modératrice de Pierre Marie Christophe BOLLIOUD pendant la période révolutionnaire, la botanique dont il était passionné, l’in-troduction du ver à soie ou son amitié et son intérêt pour les découvertes aérostatiques
    Soucieux d’ouvrir ce site au public, une ex-position historique permet de fixer quel-ques jalons de l’histoire de cette maison et de la région.
    Durée de la visite : 1h-1h30
    3e la visite a voir

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     Le premier week-end de juin, la fête annuelle de l'air et de la montgolfiere rappelle qu'Annonay reste le berceau historique de l'aérostation. A cette occasion les membres de l'association des "Montgolfières d'Annonay" font revivre aux annonéens l'envol du premier ballon de papier qui a donné le 4 juin 1783 dans cette ville d'Ardèche le départ de la conquête de l'air. Cette commémoration est aujourd'hui une tradition locale qui donne l'occasion à des pilotes du monde entier de se retrouver en Ardeche dans une ambiance festive pour honorer les frères Joseph et Etienne de Montgolfier, inventeurs de ces machines volantes.

    Annonay (Ardeche) a été classé "Site historique de l'aérostation" en juin 2002 par l'American Instistute of Aeronautics & Astronautics.
     
     
    clic sur  mongolfiere animation
     

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    Après l orage de cette nuit
    enfin le soleil  quelques photo de mon domaine!!!!

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    Comme beaucoup des actuels parcs public annonéens, le parc Mignot est issu d'un parc privé dont bon nombre furent créés au 19è siècle ou au début du 20ème. Plus ou moins modifiés au cours du temps, il est encore très marqué par son origine.
    Ce parc public acquit par la ville en 1943, d'une superficie de près de 7000 m2, possède une structure en étages et a conservé son orangerie dont un pavillon émerge sur sa partie supérieure.
    Cette partie est dotée d'un jardin à la française avec deux grandes pièces d'eau et un escalier à double révolution, alors qu'en contrebas on peut découvrir un aménagement à l'anglaise.
    L'origine de ce parc appelé aussi Levert, remonte à son acquisition en 1793 alors qu'il n'était encore qu'un immense tènement de vignes.
    C'est le pépiniériste Jean-Baptiste Jacquemet-Bonnefont qui aménagea cette magnifique propriété en terrasses.
    Ce promontoire rocheux, placé au dessus d'une rivière, offre à la vue les collines et une vallée plantées d'innombrables cèdres bleus.
     
    Pour la carte de France des Paysages ce dimanche 
    VISITE DU PARC MIGNOT  LE WEEK END DERNIER ENTRE DEUX AVERSE
     
     
     

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